Hinata

(c) CRÉDIT - FICHE

about LIFE&STUFF ♥ 16 ans ♥ Humaine "normale" ♣ Féminin ♥ Surnom : Elle n'en a pas ... ♥ Date de naissance : Un treize juillet ... ♥ Race :Humaine normale, donc dépourvu de pouvoirs. ♥ Lieu de naissance : Personne ne le sait ... ♥ Faction : Neutre ♥ Métier / Fonction : Simple lycéenne. ♥ Couleur préférée : Le blanc, parce que lorsque l'on décompose cette seule couleur, nous obtenons un arc-en-ciel ... ♥ Saison préférée : Le printemps. ♥ Objet fétiche : Son collier avec un pendentif en forme de cœur pouvant s'ouvrir mais qui reste bloqué à cause de la rouille ... ♥ Goûts musicaux : Elle aime de tout ! Elle sait très bien chanter ! ♥ Goûts culinaires : Son pécher mignon sont les friandises ... Mais chuuuuuut ~ Code: à AJOUTER . « Dans la solitude, on devient souvent méfiant. »

Physical

« Salut rose bonbon ! ». « Regardez ! c’est la fille avec les cheveux roses ! Qu’est-ce que c’est moche ! ». « Ne la regarde pas ! Elle pourrait te filer sa maladie du rose ! ». … Les insultes et autres fusent toujours autour de moi. Me blessant de l’intérieur, tout simplement pour une chose : parce que je suis née avec les cheveux roses. Mes longs cheveux roses, ondulant gracieusement sur mes épaules et n’arrêtant leur course qu’au niveau de mes fesses. Il m’arrive de temps en temps de les attacher en une couette ou bien des tresses afin de pouvoir mieux voir. Je n’ai jamais bien compris pourquoi les gens se moquaient de cela, est-ce réellement moche ? Ou sont-ils juste surpris de voir de pareilles choses ? De la jalousie ? C’est si surprenant de leur part, de n’être réduit qu’à n’être que des langues de vipères … Je tente désespérément de garder la tête haute, mais pas trop, car mes yeux bleus océans cèdent souvent sous le poids des autres regards. Et puis, je ne suis pas quelqu’un de grand, je n’ai qu’un petit mètre cinquante-huit, ce qui n’est pas vraiment énorme, alors en plus de cela, j’essaye de rester à ma place parce qu’en plus d’être qu’une petite fille, ma corpulence est bien moindre par rapport à mon entourage. La dernière fois que je m’étais pesée, la balance affichée un petit quarante kilos. Et la pâleur maladive de ma peau n’arrange en rien l’impression de n’être qu’une poupée de porcelaine. Cette maladie qui me ronge petit à petit à l’intérieur, m’empêchant de courir ou de trop chanter. M’empêcher de vivre normalement, m’obligeant de rester au lit à chacune des hausses de fièvres. Me paralysant complètement, toussant encore et encore jusqu’à cracher du sang et finir par me provoquer un évanouissement instantanément. Mes paupières devenant lourdes, mes membres tremblants et ne pouvant plus me porter à long terme. Ma voix partant dans le souffle du vent. Ma respiration roque, me faisant pâtir. Les sons devenant de moins en moins perceptibles, jusqu’à devenir inaudible. Les couleurs disparaissant pour ne laisser que deux couleurs : le noir et blanc, légèrement brouillé par des petits points. Je ne demeure déjà plus de son monde … Je m’engouffre dans les ténèbres, et n’en ressors que plus tard. Dans ces moments-là, on m’a donné un médicament, un spray dans la bouche que je garde toujours dans mes poches accompagnées d’un peu de sucre. Si nous laissons cela de côté, je reste une jeune demoiselle tout à fait normale, avec des goûts vestimentaires féminins. Robe, jupe, parfois des pantalons, chemisier, débardeur et j’en passe. Leurs couleurs sont souvent variées, mais jamais ne passeront par le noir. Cette couleur me donnant à chaque fois des frissons terribles. Me rappelant la froideur funeste des ténèbres qui m’engloutissent sans que j’aie un mot à dire. Lorsque je viens m’échapper dans un bon livre, je pose sur mon nez -légèrement recourbée- une paire de lunettes noire assez grande. Je vois très bien, cela n’est pas un problème, c’est juste que lorsque je m’échappe dans ce Nouveau Monde, je pourrais y rester des heures et ces lunettes-ci sont là pour que je n’aie pas trop mal aux yeux après. Pour ne pas que je fatigue trop rapidement.

Physiology

"Ne me regarde pas ... Arrête ... Ne me fais pas de mal ... " Je fuis mon passé, je fuis mon présent et je fuis mon futur. J'avance tête baissée dans les sentiers de la vie. J'ai peur du contact des autres, j'ai peur tout simplement ... Et pourtant, je me sens horriblement seule ... J'aimerais avoir quelqu'un avec moi et lorsque j'essaye, je recule, ma bouche ne veut plus prononcer un seul mot, je sens mes membres trembler, mon cœur battre à la chamade. Je n'arrive pas à me calmer et je fuis ... Je fuis, je pleure ... Je suis si faible, ma maladie n'arrange rien. Cette maladie qui me déchire de l'intérieur, qui me tiraille les poumons. Qui me fait perdre connaissance. Je suis impuissante face à la vie, j'aimerais que l'on me prenne dans les bras, j'aimerais que l'on me murmure des choses rassurantes, j'aimerais être ... Aimé ... Je tente de sourire, je souris pour de faux, je fais croire que tout va bien à mes camarades, mais je sais que tout va mal. Pourtant, à travers cela, je suis une fille calme et très attentionnée. J'aime beaucoup aider les gens qui en ont besoin, on me qualifie très souvent de généreuse, mais je suis également très naïve ... Et cela me fait beaucoup défaut. Ce que je déteste par-dessus tout et bien ... Je ne sais pas vraiment ce que je déteste, peut-être que l'on fait du mal aux animaux ... Oui, car j'aime les animaux, j'aime passer du temps avec eux, j'aime les soigner et leur donner plein d'Amours, tout ce que je suis incapable de faire avec mes semblables ... Dans la vie, j'aime beaucoup chanter, lorsque la nuit est tombée, j'aime aller dans un endroit calme et désert. Et là, je chante jusqu'à ce que je n'ai plus de voix, jusqu'à ce que le soleil refasse surface. Jusqu'à ce que je me mette à tousser et à cracher du sang ...

Story

Musique: Premier réveil Le flou, le noir, j’ai froid … J’ai tellement froid … Il fait si noir … Où suis-je ? J’ai peur … Si peur … Je ne peux pas bouger … Que m’arrive-t-il ? Qui suis-je ? Où est-ce que je vais ? Je ne veux pas vous suivre … Laissez moiiiiii ! (…) Je me réveille en sursaut, je suis assise dans un lit, couverte par des draps qui me tiennent chaud. Je suis en sueur et encore sous le choc. Je regarde tout autour de moi, et rien ne m’est familier. C’est dans une toute petite pièce que je me trouve, l’air y est presque étouffant. J’aperçois une fenêtre non loin de moi. Le soleil passe difficilement à travers les carreaux de la fenêtre. J’enlève les draps qui me recouvrent et je pose mes deux pieds nus sur le sol gelé. Il fait assez froid dans cette pièce. Alors que je tente de me redresser, je me sens tressaillir et je tombe lourdement à terre. Mes cheveux recouvrant mon visage baissé. J’écarte quelques mèches qui me barrent les yeux et de mes bras tremblants, j’arrive enfin à me remettre debout. Mais je tremble beaucoup. J’avance une jambe puis l’autre jusqu’à enfin atteindre mon but : la fenêtre. Je l’ouvre alors en grand et j’inspire profondément le parfum de la liberté. J’ouvre les volets et je découvre une petite ville quasiment endormie. Je regarde pendant un long moment les belles couleurs du ciel se couchant. Le soleil allait bientôt dormir comme tous ceux qui habitaient cet endroit que je ne connaissais même pas d’ailleurs. Finalement, je m’éloigne de la fenêtre et je sillonne la pièce dans laquelle je me trouve. J’observe quelques photos posées ici et là sur une petite commode. Des visages inconnus, qui sont-ils ? Je continus d’avancer dans cette pièce, mes pas silencieux s’arrêtent devant un long miroir, montrant toute ma personne. J’étais dans une chemisette blanche et mes longs cheveux roses ondulent sur mes épaules, je vins les tripoter un long moment. Puis je m’intéresse ensuite à mon visage, faisant toutes sortes de grimaces. C’était moi ? Je tire la langue une dernière fois puis j’aperçois sur la table de chevet un petit collier. Je le prends entre mes doigts et je le regarde alors dans tout les sens, un mot est gravé dessus : « Hinata ». Soudain, je suis prise par un mal de tête épouvantable. Je tombe genoux à terre, j’emprisonne ma tête entre mes deux petites mains, je vois de l’eau, beaucoup d’eau, j’entends des cris puis … Plus rien … Je tombe dans les vapes, je m’engouffre de nouveau dans le monde des ténèbres … *** Deuxième réveil « Hinata ? » « Hinata ? » Je bats des paupières et j’aperçois deux personnes qui me sont totalement inconnues. Je me redresse, je suis de nouveau dans ce lit. J’observe tour à tour les deux personnages. Derrière eux, devant la porte, se tiennent plein de visages d’enfants. Ils me regardent avec deux grands yeux étonnés. Tout comme moi. Ils sont … Différents de moi ?! Certains ont des oreilles de chats ?! Des queues ?! Des ailes ?! Mais où est-ce que je suis tombée ? C’est apeurant. Je me recroqueville contre le mur, enfouissant ma tête dans mes bras et pleurants à chaux de larmes. Je ne me souviens de rien. On m’apprend alors que je suis sur une île qui se nomme « Nouvel-Espoir ». On m’apprend également que j’ai été trouvée sur la plage, évanouie avec quelques débris de bateau. Qu’est-ce qui m’était arrivée ? Que s’était-il passé ? Je sais à présent que je vis une vie d’écolière normale. Je suis seulement âgée de dix ans. Je reste toujours dans mon coin, j’observe tous ses visages inconnus et étonnants. Je ne tente même pas de les approcher, ils me font peur. Certains ont des pouvoirs, je l’ai goutte souvent, je passe pour une faiblarde, je ne peux pas me défendre, il m’est impossible de le faire … Les soirs, lorsque je rentre, j’observe les enfants se jeter dans les bras de leurs parents. Et les miens ? Où sont-ils ? Vont-ils venir me chercher ? M’ont-ils oubliée ? Je vis dans un orphelinat avec beaucoup d’enfants dans le même cas que moi. Au début de ma nouvelle vie, il m’arrivait souvent de me réveiller les soirs et d’aller discrètement au bord de la plage, là où l’on m’avait découverte. Je me mettais alors à chanter quelques choses qui me venait en mémoire. Une chanson triste (Cf musique du début). Plusieurs années passèrent, chaque jour ressemble au jour précédent. Toujours les mêmes choses, les mêmes peurs, les mêmes insultes. Cela revient comme un refrain insoutenable, mais je reste droite, j’essaye désespérément de passer en travers de ceux-ci. Mais chaque jour est comme un coup de poignard dans mon cœur … *** L’histoire oubliée … « Chaque personne née pour accomplir une mission, lorsque celle-ci est achevée, la personne disparaît pour ne plus jamais revenir … » La nuit qui s’était couverte de son drap d’étoiles allait bientôt la laisser de coter pour accueillir la chaleur du soleil. La nuit avait été bien silencieuse, seule la chouette semblait avoir manifesté sa présence. Alors que la couleur noire disparaissait, les couleurs orangé et rose prenaient leur place au loin. Le soleil n’allait pas tarder et déjà, la chouette rentrait dans son nid pour passer une bonne nuit, laissant donc sa place aux oiseaux de jour. Un cri strident d’un nouveau-né vint tacher le silence de plomb qui s’était pourtant installé. La naissance d’une jeune fille venait d’apporter un peu de ses couleurs dans ce monde. Le sourire de l’enfant illumina le visage de ses parents. Rien de plus au monde n’égalait la beauté de leur progéniture, ils allaient l’aimer et la chérir jusqu’à la fin. L’enfant –du nom d’Hinata- fut élevée en plein milieu de la campagne japonaise. L’enfant grandissait normalement, elle était en pleine forme. Elle alla très vite à l’école et se fit beaucoup d’amis. Ses longs cheveux roses étaient au centre de tout : toutes les filles rêvaient d’avoir de pareils cheveux, elles rêvaient toutes d’avoir les mêmes yeux. Elle était aimée, elle était douée dans tout ce qu’elle faisait. Elle savait garder le sourire même dans les moments délicats. A ses dix ans, ses parents lui firent un très beau cadeau : une petite croisière rien que tous les trois sur un très joli bateau loué. Ils quittèrent la terre ferme pour la dernière fois … Le début de ses vacances se passa très bien. Les parents lui offrirent en plus de cette petite ballade un petit collier avec un pendentif en forme de cœur. À l’intérieur de celui-ci se trouvait un petit mécanisme qui libérait une petite mélodie qu’elle connaissait très bien : c’était la musique qu’elle avait apprise avec sa mère. Ce fut donc avec le cœur plein de joies qu’ils allèrent tous se coucher pour leur première et dernière nuit … Un orage violent éclata, tachant le ciel noir de ses éclaires jaunes dévastateurs. La mer semblait s’agiter de plus en plus, faisant chavirer le bateau dans tous les sens. Les parents, alertés par cette tempête, allèrent sur le pavillon pour tenter de combattre les vagues. Mais rien ne semblait y faire. À l’intérieur du navire, la jeune enfant s’était enroulée dans ses couvertures et s’accrochait à son lit pour ne pas glisser. Mais alors que tout commençait à se calmer, une vague géante fit son apparition et engloutit entièrement la pauvre épave. Ses parents furent expulsés et se noyèrent dans cet océan … Hinata, quant à elle, fut sauvée par la coque du bateau. Elle fut immédiatement rejetée sur l’île la plus proche, elle avait perdue connaissance … L’eau salée qui était rentrée dans ses bronches brûla celles-ci, ce fut l’origine de sa maladie respiratoire. Son trouble de la mémoire fut dû au coup qu’elle reçut à la tête …