RE:STONEHEART
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RE:STONEHEART

Stoneheart renaît de ses cendres...
 
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 Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]

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Alexeï Stravinsky


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MessageSujet: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMar 12 Juin - 16:29

    Le printemps traînait en longueur. La température peinait à se réchauffer - quoique, à Nouvel-Espoir, il était normal qu'il fasse un peu frais. Toutefois, le soleil se décidait parfois à montrer un morceau de son visage au travers du voile de nuages qui teintaient le ciel d'une couleur de cendres froides. Aujourd'hui était un de ces jours marqués par les apparitions irrégulières de l'astre diurne, et Alexeï Stravinsky avait décidé d'en profiter pour s'accorder une petite pause. Bien que, soyons honnêtes, les tâches que l'on pouvait qualifier de "fatigantes", autrement dit tout ce qui constituait le travail normal d'un directeur de clinique officiant également en tant que chirurgien et qui aurait put mener le Russe à vouloir s'accorder une pause, était accompli par Eileen. La vie de ce jeune homme - du moins, sa vie "officielle" si je puis me permettre - ne comportait aucune bonne raison de se sentir fatigué. Donc, dans un souci de clarté, disons plutôt qu'Alexeï se trouvait dans le parc, à se tourner les pouces, parce qu'il en avait décidé ainsi.

    Point.

    Après avoir déambulé sans but dans les allées du parc, Maddoc s'était décidé à s'installer sur un banc. Il était environ une heure de l'après midi, un lundi, et le parc n'était à cette heure-ci que peu fréquenté, par des personnes âgées, des gens qui repartaient au travail ou des jeunes qui séchaient les cours. Ou dont les professeurs étaient absents, c'était tout à fait possible aussi. Quoiqu'il en soit, normalement il n'y avait pas de dangers. Mais Alexeï était bien placé pour savoir que les apparences étaient parfois trompeuses, aussi il résista à l'envie qui lui dictait de s'assoupir sur un banc. A la place, il s'assit - sur un banc tout de même, comme quoi même Alexeï écoute à moitié ses désirs futiles - et se plongea dans une méditation profonde. Les yeux fermés, il donnait l'impression d'être presque endormi, mais en réalité son esprit restait alerte. Il entendait tous ceux qui passaient près de lui et se tenait prêt, à tout instant, à se téléporter. Lorsque l'on est Alexeï Stravinsky, on se doit d'être ne serait-ce qu'un peu paranoïaque. Qui sait, peut-être qu'un jour une de ses victimes viendrait réclamer vengeance avec un pistolet semi-automatique. Juste au cas où, il ne baissait jamais sa garde.

    Il profita de cet instant tranquille pour se consacrer à ses affaires. Autant les affaires légales concernant la clinique que celles, nettement moins en accord avec la loi, qui ne regardaient que la famille Stravinsky. Tout en se reposant, il trouva ainsi la réponse à plusieurs de ses problèmes et nota dans un coin de son cerveau qu'il lui faudrait penser à appeler son cousin pour s'occuper de certaines.

    Mais ouais, c'est ça Lex. Règle tes "problèmes". Tu va faire quoi, cette fois, kidnapper un autre gamin ? Faire dérober quelque chose ? Faire chanter des gens ? Dès que ça frôle tes activités "personnelles", il y a toujours quelqu'un qui va morfler. Et ce n'est jamais toi.

    Soudain, Lex ouvrit les yeux. Une voix, plutôt jolie d'ailleurs, l'avait interpellé. C'était une voix de fille, qui semblait chanter. Le Russe considéra un instant sa curiosité grandissante ainsi que les soucis sur lesquels il souhaitait encore réfléchir. La curiosité l'emporta. Il délaissa donc sa méditation, se leva, et se mit à la recherche de la propriétaire de cette voix.

    D'ailleurs, qui que tu sois, je n'ai qu'un mot à te dire. "Fuis !"
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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMar 12 Juin - 17:49


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Une journée de plus aller débuter. J’étais encore étendue sur mon lit, les draps recouvrant entièrement mon corps si frêle, parsemait de légers frissons dus à la température extérieure. Avec celle-ci se montrant plutôt capricieuse, je devais faire davantage attention à ma faible santé, me couvrir un peu plus et rester la majeure partit du temps à l’intérieur, dans les bâtiments scolaires. Le réveil sonna. Mes paupières étaient affreusement lourdes, je n’avais pas envie de me réveiller, j’avais encore envie de demeurer dans ce deuxième monde, là où tout est beau, là où je ne suis pas détestée. Ce monde si beau qui n’est en fait qu’illusion. Ai-je réellement envie de vivre dans de l’irréel ? Il m’arrive parfois de le vouloir, de convoiter cette vie qui n’existe pas. Mais cela est si stupide … Que faire ? J’ouvre les yeux. Les secondes me paraissent éternité. Je finis par me lever. Ajustant une dernière fois mon uniforme, il est temps de descendre et de nouveau, ouvrir les yeux sur la triste vérité. Mes pas résonnent dans les étroits couloirs débouchant sur différentes classes. Tous les regards tournés sur ma personne me font baisser le mien, je regarde mes pieds. On ricane, on parle fortement derrière mon dos, comme si je n’étais pas là. Ils me détestent. Tout cela à cause de ma différence. J’ai les cheveux roses, et alors ? Sont-ils si horribles que cela ? Pourquoi réagissent-ils ainsi ? C’est comme si cela leur faisait peur …

Rejoignant enfin ma place, pour ne plus jamais la quitter, mes yeux se baladèrent à travers la fenêtre, observant le délicat paysage capricieux et si insaisissable. Ma présence était essentiellement physique, mon esprit se trouvait ailleurs, alors que le cours venait de débuter. Je repensai au dernier évènement de ma vie, revoyant le jeune homme, mon « nouvel ami ». Un sourire timide étira mon visage rien qu’en repensant à ses douces paroles encourageantes. Titillant distraitement mes cheveux rose.

« L’imaginaire est doux. La réalité est dure … »


Je revins brusquement à la réalité pure et dure. Je venais de tomber de ma chaise et debout face à moi se trouvait l’un de mes camarades de classe. Je me sentis décoller du sol avant d’embrasser durement le mur le plus proche. Une fois de plus, je n’avais pas le droit d’être invisible. Je devais toujours déguster chacun de leur caprice sans pouvoir répliquer. J’étais trop faible de toute façon. Je me contentai de me remettre le plus vite possible sur mes jambes, tentant désespérément de faire comme si rien ne s’était passé jusqu’à ce que l’heure du déjeuner me libère de toutes cette violence gratuite. L’air s’étant fait bien étouffante, il m’était impossible de respecter ma santé une minute de plus. M’évadant alors dans le parc voisin afin de chanter, chanter jusqu’à en perdre la voix.

Je venais de m’asseoir sur un petit rocher, les jambes battantes contre la pierre dure, seule ma voix résonnait dans les alentours déserts. Je pouvais me laisser aller sans craindre d’être déranger, enfin, c’était ce que je pensais. Brusquement interrompue par une personne déboulant de nulle part, je mis fin à mon couplet qui resta alors inachevé à mon plus grand regret. D’un geste de main, je vins pousser l’une de mes mèches de cheveux, même si je savais qu’il m’était impossible de les cacher. Restant silencieuse, je pouvais toujours espérer qu’il s’en aille sans rien quémander d’autre.




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Alexeï Stravinsky


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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMar 12 Juin - 19:02

    Enfin, Lex trouva la chanteuse, assise sur un petit rocher au milieu de la pelouse. Je n'avais jamais compris pourquoi ils mettaient des rochers ici, alors que cela rendait le passage de la tondeuse plus difficile et donc la tâche des agents d'entretien plus ardue. Mais bon, ce n'était pas comme si Lex était du genre à préférer les pelouses tondues - il ne marchait jamais sur la pelouse et n'avait que faire de l'esthétisme du lieu, au contraire il me semblait qu'il préférait les paysages un peu sauvages, mais bon, on s'en fiche.

    Jolie demoiselle, d'ailleurs, plus petite et l'air plus jeune que notre Maddoc national. Mais surtout, surtout... Elle avait les cheveux roses. Bon sang, je n'en avais jamais vu de cette couleur, et croyez-moi, en tant que voix off d'Alexeï Stravinsky, j'en ai vu des gens. Et je sais que Lex ne laissera pas passer une occasion d'embêter quelqu'un avec un attribut physique si... particulier. La demoiselle arrêta de chanter sitôt le jeune homme dans son champ de vision. Tiens tiens, il semblerait qu'elle soit timide. Ou alors, elle a senti que Lex était un mauvais genre de personne et ça l'a inquiété. Au choix. Ne t'inquiètes pas, petite, tu peux chanter. Je doute qu'il dise quoi que ce soit, étant donné que s'il y a bien un talent qu'il n'a pas, c'est celui du chant. Hmm, pas sûr en fait. Il se peut aussi qu'il veuille te disséquer les cordes vocales. Ça dépendrais de son humeur. Mais l'heure n'est pas à de telles interrogations.

    "Tiens, tiens, tiens. Les jeunes de ton âge ne sont-ils pas censés se trouver au lycée à cette heure, ma petite Pink Lady ?"

    Pff. Lex, tu me déçois. Sérieusement. "Pink Lady". Un nom de pomme. Normalement, tu es censé être original, non ? Ah, franchement, des fois je ne sais pas comment m'y prendre avec toi. Comme si ça changeait quoi que ce soit.

    Maddoc se rapprocha encore. Oh, il savait que la jeune fille n'allait pas aimer ça. Il le lisait dans ses yeux. Il le voyait dans son regard, que les autres étaient synonymes de choses mauvaises, pour elle. Et ça l'amuse, lui qui se sent toujours si à l'aise en société, lui qui s'y croit le roi, qui s'en croira le maître jusqu'à ce que quelqu'un le fasse descendre de son piédestal. Et ce n'est pas cette jeune fille qui sera le Messie chargé de cette mission. Non, trop fragile, trop sensible, trop... gentille ? Oui, c'est cela, d'aspect et de caractère, elle semble trop gentille, trop effacé. Celui qui mettra fin à l'influence de Lex sera un être encore plus vil, sans doute. Plus fort, plus teigneux, plus acharné, car il en faudra sans doute bien plus qu'on ne le pense pour abattre Maddoc.

    En un sens, cela vaut mieux pour cette jeune demoiselle. D'accord, elle subira les railleries d'Alexeï, mais s'il ne la voit pas comme quelqu'un de dangereux pour lui, il ne fera pas tout pour la neutraliser. C'est toujours ça de pris. Courage, Pink Lady, puisque tel est le surnom qu'Alexeï t'a attribué, ses morsures n'ont que l'effet qu'on leur accorde. Essaie juste de ne pas lui donner trop d'accès à tes points faibles, et ça ira.

    "Quel est ton nom, jeune chanteuse ? Si je t'avais croisée, je pense que je me souviendrai de ta voix ou de tes... cheveux. Difficile de passer à côté. Ça se remarque tellement, ça doit en déranger certains, je me trompe ? Non, n'est-ce pas..."

    Il lui tendit la main avec un sourire. Comme s'il avait le soleil au bord des lèvres. Comme s'il ne venait pas de mettre en avant cette différence physique qui semblait la déranger si fortement. Comme s'il était un ange plutôt que le serpent qui se cachait sous son masque affable. Une vraie vipère, pas une simple couleuvre, mais une de ces sales bêtes qui mordent fort et méchamment et qui poussent à l'extermination de leurs semblables. Un jour, ça te jouera des tours, mon grand. Et tu t'en mordras les doigts.

    "Je m'appelle Alexeï Stravinsky. C'est une belle journée, n'est-ce pas ?"

    Oui Lex, les journées sont en général très belles avant que tu ne t'immisces dedans. C'est ce que pensent la plupart des gens.
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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMer 13 Juin - 9:17


Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] 180226Sanstitre2
Je restai silencieuse face à cet individu qui n’avait nullement l’intention de me laisser tranquille en fait. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, ou comme mes cheveux sur ma tête. Le rose ne se mariant pas vraiment avec la couleur du paysage. Je soupirai intérieurement, limitant le plus possible mes tremblements, car il fallait le dire, cette personne semblant bien plus agressive que les personnes de mon âge. Mais bon, je me munis alors de mon masque invisible, me contentant de lui sourire comme si sa présence ne me troublait point. Qui sait, il allait peut-être très vite se lasser de ma présence et allait me laisser tranquille jusqu’à ce que la cloche sonne et que je me vois obligé de rejoindre mes camarades, m’enfermant de nouveau dans une pièce sans air, avec une atmosphère aussi tendue qu’un string pour homme. Malheureusement, mes yeux ne souhaitaient pas rencontrer les siens, c’était trop difficile, alors je me contentai de fixer le paysage au loin, continuant d’écouter sagement ce qu’il avait à me dire avant de devoir prendre la parole … Je n’avais pas pour habitude de parler, et encore moins à des inconnus, c’était trop pour moi et des rougeurs arrivaient à se manifester sans que je puisse les contrôler. Les points serrés, mon regard bleu océan finit par pénétrer dans celui de ce cher Alexeï.

- Les cours … Reprennent à deux heures. Je me nomme Hinata, et pour répondre à votre question, mes cheveux ne dérangent personne.


Je marquai un petit temps de pause, le temps de reposer ma voix qui était déjà bien fatigué. Je sentais que ce soir allait être dure, l’extinction de voix, vous connaissez ? C’est assez pénible et douloureux, surtout lorsque nos poumons sont ravagés par l’eau salée avalée et inhalée en grande quantité. Mais cela, il n’était pas important qu’il le sache. Moins il en connaissait sur ma personne, plus je me porterai mieux. Il ne m’inspirait pas confiance et me faisait affreusement peur. Je pouvais remercier le seigneur pour m’avoir offert le don de comédienne, c’était toujours utile dans des situations comme celle-ci, avec des individus autant suspects.

Jusqu’ici, je n’avais pas pris sa main, je l’avais laissé dans cette position fortement décourageante et j’allais le laisser ainsi. Me redressant par moi-même, je fis mime de regarder l’heure afin de trouver une excuse bidon pour m’enfuir le plus loin. Ma montre n’affichait qu’une heure et vingt minutes, insuffisant pour me prononcer sur la reprise de me cours, suffisant pour faire croire que quelqu’un m’attendait. Avec un peu de chance, il allait me lâcher. Avec un peu de chance … Je n’en étais réellement pas convaincue, mais je devais tenter le tout pour le tout.

« Qui ne tente rien, n’a rien. »


- Je m’excuse de vous abandonner si tôt, mais quelqu’un m’attend. Au revoir.





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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMer 13 Juin - 13:48

    - Les cours … Reprennent à deux heures. Je me nomme Hinata, et pour répondre à votre question, mes cheveux ne dérangent personne.

    Hinata se releva, délaissant la main tendue d'Alexeï. Ce dernier se renfrogna brièvement, et un éclair imperceptible passa un instant dans ses yeux. Toutefois son sourire reparut tandis qu'il laissait son bras retomber. Pensif, il l'observa regarder sa montre. Nota sa nervosité. Elle cherchait un prétexte pour s'éloigner de lui. C'est bien, Hinata, tu as tout de suite compris la bonne attitude à avoir. Mais tu aurais dû agir plus tôt, avant qu'il ne se rapproche.

    - Je m’excuse de vous abandonner si tôt, mais quelqu’un m’attend. Au revoir.

    La main d'Alexeï se tendit de nouveau, vivement, pour se refermer sur le poignet d'Hinata. Pas brutalement, non, il n'avait pas l'intention de lui faire de mal, pas encore du moins, mais il était suffisamment ferme pour l'empêcher de partir. La maîtrise de ceux qui s'amusent à capturer des papillons et les tiennent par le corps pour ne pas abîmer leurs ailes, doucement pour ne pas qu'il leur échappe, de façon assurée afin qu'il ne puisse s'envoler. A bien y réfléchir, Hinata me faisait un peu penser à un papillon. Ou a un oiseau. Une créature gracieuse mais facilement effrayée. Typiquement le genre de personnes qu'Alexeï aimait bien taquiner, plus ou moins gentiment.

    "Les gens n'aiment pas qu'on leur mente, tu sais. Tu devrais apprendre, ou t'abstenir. Je n'avais pas l'intention de paraître désagréable, tu sais."

    Oh, non, à peine.

    "Je te demande pardon pour ma brusquerie. J'ai eu une dure journée... Mais, toi aussi, je suppose. Tu va au lycée, non ? Les jeunes sont souvent cruels avec ceux qui sont un peu différents. En réalité tes cheveux leurs posent problème, tu as répondu trop vite à mes dires pour masquer ton mensonge. Si tu veux mon avis, ils sont juste jaloux de ta voix, ou de toute autre qualité que tu possède, et tentent de se venger avec ça."

    Il s'assit en tailleur dans l'herbe, calmement. Son sourire ne quittait plus ses lèvres, et il était même parvenu à lui donner un air légèrement bienveillant. Toujours doucement, il força la jeune fille à s'asseoir également. Alors seulement, il lâcha son bras, prêt à la retenir si elle tentait de nouveau de s'échapper. Non, pas juste de partir, de s'en aller. De s'échapper. Il posa les coudes sur ses genoux, le menton dans les mains, et commença à parler sur le ton de la confidence. On aurait vraiment dit qu'il essayait de se faire une amie. Si je ne connaissais pas Lex aussi bien, je m'y serais peut-être laissé prendre. Peut-être.

    "J'y ai eu droit aussi. Comme je te l'ai dit, je m'appelle Alexeï Stravinsky. Très révélateur de mes origines, n'est-ce pas ? Dieu sait combien d'insultes circulent au sujet des Russes. Mais ça ne m'a pas trop posé de problèmes, une fois que j'ai compris que je pouvais me servir de ça comme d'une sorte de bouclier."

    Ah, ça y est. Il se prend pour Tyrion Lannister. Quelqu'un pour crier au plagiat ici ? Personne ? D'ailleurs je ne suis même pas sûr qu'il connaisse la saga du trône de fer. Enfin bref, c'est pas grave. Peut-être Alexeï était-il effectivement martyrisé par ses petits camarades au collège, puis au lycée. J'ai des doutes, mais pourquoi pas. Je suis sûr qu'aujourd'hui ses persécuteurs n'oseront plus s'en prendre à lui. Il y en a sans doute qui n'en sont même plus capables.

    "Soyons honnêtes. Sois honnête avec toi-même, Pink Lady. Tes cheveux ne sont pas un problème. On s'en fiche qu'ils soient roses, d'ailleurs je trouve que cela te va bien. Tu pourrais t'en vanter, ainsi plus personne ne t'asticoterai à ce sujet. Mais tu es trop timide. Essaie d'affirmer un peu plus ton caractère..."


    Hinata, je te dois le respect. Je n'avais pas encore souvent vu Lex en mode "psychologue", c'est à présent chose faite.
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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMer 13 Juin - 16:52


Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] 180226Sanstitre2
Un petit cri effrayé manqua de s’échappa de ma gorge irritée. Il m’avait surprise, pas effrayée, pour moi ce n’était pas vraiment la même chose, mais heureusement que rien ne transpira de mon visage, à propos de cedit cri insonore, cri du cœur en gros. Alors comme ça, j’étais perçue à jour … C’était bien la première fois que cela m’arrivait à vrai dire, c’était assez troublant comme révélation, et je ne savais que dire. Je me contentai donc de l’écouter, observant … Non pas ses yeux, car ils avaient fait baisser les miens aussitôt. Cette personne était vraiment quelqu’un d’imposant, alors j’en fus réduite à observer ses pieds, ses chaussures tout aussi banales que les miennes. Un peu plus stylé et « chères » que les miennes, sans aucun doute possibles. Une petite rougeur de honte s’installa au milieu de la figure, qui disparu aussitôt cette aspiration par vers le sol. Il m’y avait obligée et les volants de mon uniforme virevoltèrent en même temps que ma petite chute, tout comme mes cheveux qui volèrent gracieusement sur mes épaules au même instant. Ce n’était pas la première personne qui m’avouait que cette couleur n’était pas si désagréable … Je ne savais comment réagir face à cela … Trop de choses étranges se passaient depuis quelque temps, bouleversant complètement mon mode de vie que je m’étais dicté. Je ne savais plus où se trouvait ma place : dans le camp des renfermés, ou dans celui des vainqueurs …

-Je n’y peux rien … Si je suis timide … J’ai beaucoup de mal à m’affirmer ici, cela fait tout de même six ans que j’y habite … Mes parents ont disparu sans donner de nouvelle et … Je me sens si seule … Pour être honnête, je ne pense pas pouvoir m’y habituer un jour … Suis-je vouée à disparaître … Rapidement … ?


Ce n’était pas la première fois que j’y pensais. Mon regard se porta sur mes poignées qui commençaient tout juste à cicatriser, mourir n’était pas une si mauvaise chose … Pour moi comme pour les autres de toute façon, qui pleurerait ma disparition ? Se sera déjà bien que l’on me remarque, ce qui n’est pas le cas. J’ère déjà tel un fantôme, je vis au ralentit et je vis dans ma peine la plus profonde. Est-ce cela, vivre ? Je trouve que c’est un châtiment bien plus voilent que la mort elle même … J’en arrivai même à en parler à un parfaite inconnu qui ne m’inspirait pas confiance du tout … J’étais réellement trop naïve, stupide à un point.

-Baka, me murmurai-je a moi-même.

La tête basse, mes cheveux recouvraient mes yeux, une larme perla le long de ma joue et se perdit dans le creux de mes lèvres. Ce fut la seule qui passa ma barrière. Je relevai la tête aussitôt et un maigre sourire forcée envahit mon visage, comme si rien ne s’était passé, comme si je n’avais pas versé de larme démontrant mon immense faiblesse. Je ne devais pas montrer mon véritable moi à nouveau. C’était trop pitoyable, j’en avais honte … Et puis, cette personne m’effrayait déjà bien assez, m’obligeant à être méfiante.





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Alexeï Stravinsky


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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeJeu 21 Juin - 15:02

[HS: Sympathique, ta mise en page Wink ]

    -Je n’y peux rien … Si je suis timide … J’ai beaucoup de mal à m’affirmer ici, cela fait tout de même six ans que j’y habite … Mes parents ont disparu sans donner de nouvelle et … Je me sens si seule … Pour être honnête, je ne pense pas pouvoir m’y habituer un jour … Suis-je vouée à disparaître … Rapidement … ?

    Pensif, un peu dépité par l'attitude d'Hinata, Alexeï avait bien envie de dire "Eh oh, mon visage est plus haut, ce serait sympathique de me regarder quand tu me parles", mais il s'abstient, songeant que ce serait sans doute contre productif. Mais d'ailleurs, Lex, à quoi penses-tu en t'intéressant à cette demoiselle ? Tu as sûrement une idée derrière la tête. Je te connais.

    "Ne sois pas bête, après six ans, toujours aussi timide ? Bon sang, je suis là depuis moins longtemps que toi, je ne connaissais personne lorsque je suis arrivé et regarde où j'en suis. Tu connais la Clinique Stravinsky ? Sans doute, après tout c'est le seul hôpital de l'île. J'en suis le directeur. On m'a dit que j'étais trop jeune, je me suis accroché, et aujourd'hui c'est moi qui le dirige. Moralité, c'est pas en baissant la tête et en faisant l'autruche que tu va arriver à faire quelque chose."

    Le Russe surprit le regard dirigé vers les poignets de la jeune fille aux cheveux roses. Des cicatrices y révélaient une récente tentative de suicide. Hey, Lex, tu sais que pas mal des gens que tu a rencontré en sont arrivés à cette extrémité ? Je dis, ça, je dis rien, moi... Après tout c'est pas ça qui t'empêchera de dormir. Alexeï avait l'air sérieux, pour une fois. Ouais, Lex, y'a des gens assez malheureux pour vouloir mettre fin à leurs jours. Un "Baka" à peine murmuré fit soupirer Alexeï. Il regarda une unique et discrète larme couler le long de la joue de Pink Lady, à moitié dissimulée par ses cheveux roses. Elle finit par relever la tête, souriant faiblement.

    Alexeï se prit la tête dans les mains, image parfaite du type désespéré.

    Mais t'es pas possible, toi. C'est quoi ce sourire, on dirait que je viens de t'apprendre que tu va mourir demain
    et que tu es en train d'essayer de me convaincre que ce n'est pas important. Sauf qu'à moins que tu ne continues tes bêtises, tu ne mourras pas demain."


    Non, à moins qu'elle n'ait à subir une opération à la clinique mais ça, c'était une autre affaire. Lex ne précisa pas ce qu'il entendait par bêtises, mais elle devait avoir compris qu'il parlait de sa tentative de suicide, qui n'était peut-être pas la première. Il ne fit aucune réflexion sur la larme qui avait coulé sur la joue de la demoiselle. Une étrange musique retentit dans le parc. Alexeï mit un certain temps avant de comprendre qu'un marchant de glace ambulant venait de s'arrêter dans la rue à côté du parc. Tiens, ils commençaient tôt, cette année. Lex se releva.

    "Je sais ce qui pourrais te faire sourire. Ne bouge pas, je reviens."

    Ceci dit, il se téléporta à côté de la camionnette où s'était installé le commerçant. Il lui acheta deux glaces, puis se re-téléporta aussitôt aux côtés de la demoiselle.

    "Tu préfères vanille ou chocolat ? En tout cas, il est hors de question que je les mange toutes les deux, donc tu dois m'en prendre une. T'es obligée. Ou la malédiction des cornets de glace s'abattra sur toi."
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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMer 27 Juin - 11:09


Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] 180226Sanstitre2
Je finis donc par relever la tête timidement, observant mon interlocuteur qui semblait avoir haussé le ton, sûrement énervé par mes réactions des plus stupides. Oui, j’étais une fille idiote, qui ne comprenait rien à la vie, qui préférait mourir au lieu de s’y accrocher. Une perdante, une looser. Une tâche au milieu du paysage, au milieu de cette île qui semblait vouloir me rejeter. Je ne m’accrochai à rien, aucune main ne se tendait vers moi, alors je croyais peine perdue, et mes larmes imaginaire me brouillaient la vue sur les nombreuses cordes à ma disposition, prête à me retenir pour me voir rester parmi les vivants. Mon sourire disparu en même temps que les paroles qu’il poussa comme un cri pour me sauver. Je l’observai, les yeux ronds comme des billes, le visage s’étirant d’étonnement. C’était bien la première fois que l’on me barrait la route menant vers le suicide de cette façon. Je ne savais plus ou me mettre, et je demeurai de nouveau silencieuse, il venait de me couper le sifflet une bonne fois pour toutes. Seule une douce mélodie au goût sucré résonna à mes tympans, me rappelant de bons souvenirs, un délice à l’état pur, la liberté au bout des lèvres.

Fermant les yeux un simple instant, lorsque je les rouvris, Alexeï se trouvait à présent debout et tenait deux glaces qui fondaient doucement avec le soleil de midi. J’observai songeuse les deux friandises tenues, non pas sans gourmandise et envie. Il faisait plutôt chaud, et je commençai à avoir soif et légèrement faim … Heureusement que le bruit d’un ventre gargouillant ne se fit pas entendre, j’en aurais été des plus gênées. Je finis par relever la tête en désignant la petite crème au parfum vanille que je pris tendrement entre mes doigts lorsqu’il me la tendit.

- Merci …


Mon regard était tourné vers cette glace qui me refroidissait les mains, le nappage était tout simple, tourné sur lui même et le cornet semblait bien craquant. Je « déshabillai » cette glace du regard sans m’en rendre compte. Rougissant, je finis par l’amener à ma bouche et ma petite langue rose toute timide sortie pour « fouetter » la crème glacée. Un petit frisson de plaisirs parcourut tout mon corps et je continue alors à la déguster sans rien ajouter. Je me demandais bien pourquoi avoir dépensé de l’argent pour moi : je ne le connaissais pas, et il était plus âgé que moi. Pourquoi moi ? Je n’avais rien de plus que les autres autour de nous. J’étais juste seule et découragée. Peut-être avait-il pitié de moi ? Oui, très certainement, sinon je n’en serais pas là.

-Vous êtes quelqu’un de gentil … dis-je avec un léger sourire sincère, la tête toujours baissée vers la glace.



Dernière édition par Hinata le Mer 27 Juin - 18:46, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMer 27 Juin - 15:47



time waits for no one,
so do you want to waste some time ?


Alexeï resta silencieux tandis qu'il regardait la jeune fille déguster sa glace, presque timidement. On avait l'impression qu'elle avait peur que la crème glacée ne disparaisse soudainement. Elle en frissonnait d'extase. Je n'aurais jamais cru que l'on pouvait faire ça en vrai. Mais alors, ça voulait dire que les pubs pour produits laitiers où les femmes - toujours des femmes - qui les testaient poussaient des soupirs de plaisir à la limite de l'érotique n'étaient pas mensongère ? Surprenant. Mais bref.

Le Russe porta la glace parfumée au chocolat à sa bouche, mordant directement dedans. Lui aimait sentir le froid contre l'émail de ses dents tandis que la crème glacée fondait sur sa langue. Il s'interrogeait : depuis combien de temps n'avait-il pas dégusté de glace ? Ça ne devait pas remonter à si loin que ça, mais il ne se rappelait que de celles qu'ils avaient pris plaisir à manger dans son enfance. Celles que son grand-père lui achetai. Il s'autorisa un sourire au souvenir du vieil homme. Ça faisait bizarre de penser que le chef d'un empire criminel comme celui des Stravinsky pouvait être un grand-père aussi attentionné. Non, il avait même été plus qu'un simple grand-père pour Alexeï. C'était lui qui l'avait éduqué, qui lui avait donné les moyens de se surpasser, de progresser, d'atteindre la place qui était la sienne aujourd'hui. Le père d'Alexeï n'aurait jamais pu en faire autant, lui qui était si désespéré à l'idée que son fils sorte du lot. Qui tentait de le faire rentrer dans le moule par tous les moyens possibles, persuadé qu'il faisait ça pour son bien. S'il était resté avec lui, Alexeï se serait sans doute suicidé, ou aurait tout fait pour échapper à son géniteur, incapable de faire taire cette curiosité intellectuelle qui le dévorait de l'intérieur.

"Vous êtes quelqu’un de gentil", dis Hinata en souriant. Le fait qu'elle eut encore le visage dirigé vers la crème glacée qu'elle dégustait l'empêcha de saisir le léger tressaillement qui anima le coin de la lèvre de Lex. Seigneur, songeai-je, sans doute en même temps que lui, c'est qu'elle était sincère la petite.

Lex considéra un instant la réponse qu'il allait formuler. Puis secoua la tête, et soupira.

"Je ne suis pas sûr d'être quelqu'un de gentil. C'est juste qu'on a certains points communs, toi et moi. J'ai eu de la chance dans ma vie, quelqu'un m'a tendu la main, a tout fait pour que ma vie soit belle. S'il n'avait pas été là pour moi, je pense que j'aurai mal fini. Je me serais peut-être drogué, qui sait, pour oublier ceux qui me regardaient comme si j'étais quelqu'un de trop différent pour mériter de vivre dans le même monde qu'eux. Ou peut-être que je me serai suicidé. Mais voilà, j'ai eu quelqu'un pour me sortir de là, quelqu'un qui a fait trop d'efforts pour que je les gâche en faisant n'importe quoi de ma vie. Peut-être que plus ou moins consciemment, je me dis qu'aider quelqu'un à mon tour serait une façon comme une autre de régler une partie de la dette que j'ai envers lui."

Au fur et à mesure qu'il parlait, je me rendis compte qu'il disait peut-être la vérité. Et qu'il n'en était sans doute qu'à moitié conscient. C'était pour ça qu'il était étonnamment gentil avec Hinata. Peut-être qu'il voyait un elle un reflet de son passé, une période qu'il avait traversée et qu'il revivait intérieurement en la voyant. Ainsi Lex pouvait éprouver de la compassion.

Allez, encore un peu et je croirai au Père Noël.


swing me these sorrows,
and try delusion for a while
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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMer 27 Juin - 18:46


Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] 180226Sanstitre2
Lorsqu’il reprit le dialogue, qui me sembla une vraie tirade, je redressai ma tête, écarquillant les yeux à chacune de ses paroles me dévoilant une part de sa vie comme si nous étions assez proches pour permettre cela. Je le découvrais peu à peu, j’avais l’impression de me regarder dans un miroir et cela me rendait toute bizarre, je ne saurais vous décrire dans quel état second je me trouvai. La personne qui se trouvait en face de moi semblait avoir un passé assez lourd pour se refléter dans le mien. Il m’ouvrait les yeux sur la vie, sur sa vie, et sur la mienne … Je pouvais voir enfin une petite lumière au bout du chemin que je suivais depuis si longtemps. Peut-être qu’après tout, moi aussi j’avais une chance de m’épanouir telle une fleur … Montrer mes beaux pétales roses aux autres sans en avoir honte. Être moi-même et ne plus craindre autrui. Je ne voulais pas y croire au départ, lorsque j’ai ouvert les yeux pour la première fois sur ce monde si incertain ; mais à présent, j’avais envie d’y croire ! Moi aussi j’avais envie de me remonter les bretelles et changer du tout au tout ! Seulement, rien n’était facile et tout avait un prix. Qu’allait-il se passer sur le sentier de ma nouvelle vie ? Allais-je trébucher et tomber ou avancer et réussir du premier coup ? Cette dernière solution me paraissait bien fausse, mais ainsi ira la vie, n’est-ce pas ?

La glace était portée à mon menton, et je venais de ramener l’une de mes longues mèches de cheveux derrière mon oreille, histoire de dégager ma vue et de laisser paraître mes yeux bleus océans qui se posèrent enfin dans ceux du jeune homme. Non pas d’une façon droite et déterminée, mais c’était déjà un petit début … Cependant, un sourire droit et sincère, pleins de compassion éclairait mon visage encore un peu humide par le passage des larmes quelques minutes plus tôt. Grâce à lui, mon moral avait légèrement vu sa courbe monter, c’était un bon signe. J’avais envie d’y croire, croire à cette main tendue qui allait peut-être un jour prendre la mienne, l’espoir revenait, il fallait juste attendre. Je n’étais plus à quelques années près après tout. Mon poing se serra à cette idée, et je rêvai déjà de ce jour triomphant.

- Je suis sûre qu’il est ravi de voir quel homme vous êtes devenu. Cette main vous a été des plus bénéfique, nul doute. Sans rien vous cacher, j’ai eu peur lorsque je vous ai vu débarquer de nulle part, et … J’avais peur que vous me fassiez du mal comme mes camarades, mais rien. Vous êtes là, à côté de moi sur ce banc, en train de manger une glace à mes côtés, sans même que la couleur de mes cheveux ne vous dérange. De plus, c’est bien la première fois que je parle ouvertement sans bégayer … C’est sûrement pour vous, pas grand-chose, mais pour moi, c’est un grand pas en avant. Moi aussi j’ai envie de croire qu’un jour quelqu’un me tendra la main et m’aidera ... Si ce n’est pas déjà fait, dis-je distraitement en pensant à Samuel.


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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeSam 30 Juin - 14:56

[Pas d'inspi ><]



basically, what we have here is a dreamer. someone who is completely out of touch with reality.




▬ Je suis sûre qu’il est ravi de voir quel homme vous êtes devenu. Cette main vous a été des plus bénéfique, nul doute. Sans rien vous cacher, j’ai eu peur lorsque je vous ai vu débarquer de nulle part, et … J’avais peur que vous me fassiez du mal comme mes camarades, mais rien. Vous êtes là, à côté de moi sur ce banc, en train de manger une glace à mes côtés, sans même que la couleur de mes cheveux ne vous dérange. De plus, c’est bien la première fois que je parle ouvertement sans bégayer … C’est sûrement pour vous, pas grand-chose, mais pour moi, c’est un grand pas en avant. Moi aussi j’ai envie de croire qu’un jour quelqu’un me tendra la main et m’aidera ... Si ce n’est pas déjà fait

Gentille petite princesse, avec ses beaux cheveux roses, est descendue du trône sur lequel elle n'avait pas conscience d'être assise pour prendre en pitié le prince déchu au sourire fou. Il t'a fait peur, mais à présent tu crois en lui. Naïve petite fille inconsciente de la vraie nature du Maddoc. Egoïsme, égocentrisme, cynisme, méchanceté, qui grouillent sous son masque affable comme autant de petites bêtes répugnantes. Tu crois qu'il est gentil, tu crois qu'il compatit, alors que tout ce qu'il fait c'est s'épargner lui-même, c'est apaiser cette part de lui qui s'emballe comme un cheval fou, à la vue de ce reflet de lui-même. Ça lui fait peur, je crois. "Ne sois pas une perdante, sinon cela veut dire que j'aurai pu en être un, moi aussi". Et Lex refuse cela. L'idée qu'il aurait pu ne pas être là, à cette place. Et il sourit, amusé. Non, il aurait fait quelque chose de sa vie de toute façon. On y croit.

Bien sûr.

Lex étira ses jambes, étendit sa silhouette dégingandée, bras en arrière, comme s'il allait toucher le ciel. Un jour faudra qu'il relise la Bible histoire d'apprendre que les méchants ne vont pas au ciel. T'y touchera jamais, Lex. Laisse tes sales pattes loin de ce beau bleu. Il reposa les mains à plat sur ses cuisses. Il avait toujours cet air amical, mais je sentait qu'il est troublé. Je ne suis pas sa voix off pour rien, après tant de collaboration on sent ses choses-là. Ça lui faisait tout drôle de côtoyer quelqu'un et de compatir à ses problèmes. Ce soir il allait faire une sacrée descente dans sa réserve d'alcool. Noyer cette gentillesse passagère. Lui maintenir la tête enfoncée sous un litre de vodka jusqu'à ce qu'elle ternisse, se pervertisse, se refonde dans la masse de ses sentiments, de simples outils à son service. C'était sa façon de fuir tout en s'endurcissant.

Oui, je pense qu'il est ravi de me voir suivre ses traces. Nous n'avons plus beaucoup de contacts depuis que je suis à Nouvel-Espoir, mais cela ne nous empêche pas de rester très liés.

Cela pouvait paraître étrange, mais c'était la meilleure façon de décrire la relation entre Lex et son grand-père. Vladimir aidait son petit-fils dès que ce dernier en avait besoin, et Alexeï travaillait régulièrement pour l'homme qui l'avait élevé afin d'étendre l'influence des Stravinsky.

Et toi, Princesse, c'est quoi ton histoire ?

Non parce que Pink Lady commençait à en connaître beaucoup sur Alexeï - encore plus si elle savait lire entre les lignes - mais ce dernier n'avait au sujet de la jeune fille que des hypothèses. Et comme les informations donnent sur les gens un pouvoir non négligeable, le Russe comptait bien arranger cela.


when she jumped, she probally thought she could fly
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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeDim 1 Juil - 17:19


Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] 180226Sanstitre2
Ma vie ? Comment la décrire ? Un long fleuve qui continue de couler doucement, goutte par goutte. Ne ressemblant certainement pas à celui de son enfance, là où les flots se faisaient plus important, glissant agilement entre les cailloux de la vie, petits obstacles qui n’empêchaient pas pour autant que tout continue. Là, la vie c’était, pour moi, stagné. Que s’était-il passé avant mon premier sommeil ? Étais-je heureuse ? Mon cœur me crie que oui, mais rien ne semble vouloir me revenir. Ou alors, elles reviennent, mais sous forme d’énigme indéchiffrable, d’ombres sans visage, de bouche sans voix. Je n’entends rien, je ne puis pas bouger. Je suis bloquée et subis les parcelles de ma vie au lieu de les savourer. Tout est bloqué en moi. Traumatisme sûrement lié au bateau qui s’était échoué le jour même. Certains débris éparpillés sur le sable glacé à cause de la pluie qui s’était abattu. Et moi, au milieu de tout ce chantier, inconsciente. Cela, on me l’avait dit. On m’avait retrouvée inconsciente, alors il m’ait impossible de pouvoir vous en dire davantage. Si mon corps reposait plus au bord de l’eau, si j’étais dans l’eau ou encore, bien au fond, presque vers les premiers cocotiers. Impossible … Mon histoire était oubliée, envolée, noyée parmi les flots. Enseveli sous des montagnes d’eau inatteignable comme l’épave de ce bateau. Je n’y ai plus accès. Je n’y ai pas accès. Je me contente de regarder à travers le reflet de la mer, tout est alors brouillé et confus.

« Je n’en sais rien … »


Mon visage s’était aggravé : de sourire, j’étais passée à tristesse. Pas au point de verser une larme ou deux, mais mon visage était plutôt grave. La tête basse, je regardai mes sandalettes du lycée, ma petite jupe plissée et mes chaussettes couvrant mes mollets blancs. Une mèche de cheveux récemment poussée, s’évada du derrière de mon oreille et cacha alors se visage de déterré. Mon passé … Souvent, dans les couloirs de l’école, j’entendais des rires, des photos partagées entre eux, les représentants à peine plus hauts que trois pommes, accompagnées de visages souriants, pouvant être une mère ou un père. Parfois, c’était une photo entre amis. Ceux qui avaient pu avoir l’honneur de garder leurs amis d’enfance … Y avait-il quelques parts des camarades qui me recherchent ? M’attendent-ils encore, après tout ce temps écoulé ? Croient-ils revoir un jour mon visage souriant à leur côté ? Possèdent-ils des photos de nous ? Suis-je une fille normale ? Je repoussai toutes ces questions en même temps que je relevai la mèche de cheveux qui me barrait le visage. La glissant de nouveau derrière mon oreille en y ajoutant une petite barrette qui était accroché au col de ma chemise. Je souris de nouveau, un sourire pas forcément forcé, mais un peu triste.

- Et bien, je ne m’en souviens pas … Mon histoire se résume à mon arrivée sur cette île. Avant, c’est le trou noir. Rien … Je ne me souviens d’absolument rien. Je ne connais que mon prénom, je ne sais même pas d’où je viens, qui était mes parents, leurs sourires, leurs voix, leurs chaleurs qui émanaient d’eux lorsqu’ils me prenaient dans leurs bras. Je vis à présent dans l’orphelinat de la ville, et je suis souvent seule.
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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeLun 2 Juil - 12:00



say my name,
sun shines through the rain




▬ - Et bien, je ne m’en souviens pas … Mon histoire se résume à mon arrivée sur cette île. Avant, c’est le trou noir. Rien … Je ne me souviens d’absolument rien. Je ne connais que mon prénom, je ne sais même pas d’où je viens, qui était mes parents, leurs sourires, leurs voix, leurs chaleurs qui émanaient d’eux lorsqu’ils me prenaient dans leurs bras. Je vis à présent dans l’orphelinat de la ville, et je suis souvent seule.

Alexeï remarqua que plus le temps passait, plus la demoiselle osait s'exprimer. Ses tirades s'allongeaient considérablement tandis que celles de Lex, au contraire, diminuaient, perdaient de l'importance au sein du dialogue. C'était ce qu'il voulait, bien sûr, inverser le sens de la discussion, celui du flot d'informations. Tarir celles qu'il offrait, récolter celles de la demoiselle. Orpheline, hein... Je plaignais sincèrement Hinata. Pour cette situation, et pour la solitude qu'elle endurait. Personne pour la consoler après que l'on ne l'ai harcelée. Au fond, qu'est-ce qu'elle avait, qu'est-ce qui lui restait qui lui appartenait vraiment, qui avait le pouvoir de lui remonter le moral lorsque tout allait mal ? Elle avait sa voix. Et ? Ses amis ? Apparemment ils n'étaient pas foule, ceux qui voulaient se lier avec elle. Elle était trop timide, trop différente.

▬ Mais cela ne tient qu'à toi, parfois, de ne plus être seule, laissa échapper Lex.

Il regarda Hinata dans les yeux, des yeux qu'elle avait plus bleus encore que l'océan. Un beau regard, vraiment, de ceux qui expriment toute une vie, même amputée de souvenirs presque vitaux.

▬ Il te faudrait juste oser un peu plus t'affirmer. Les gens ici sont souvent pleins de bonne volonté. Bien sûr il y en aura toujours qui s'avèreront être de parfaits imbéciles, des raclures qu'il vaut mieux ne pas fréquenter, mais ils ne sont pas la majorité.

Oh, non, Alexeï, ils ne sont pas la majorité, mais tu en fais partie. Toi qui a toujours voulu te surélever au-dessus de la masse, tu fais partie de ce groupe de gens qui sont la lie de la société, ces profiteurs égoïstes qui pourrissent le monde. Et tu en serais presque fier, d'avoir su exploiter ainsi tes capacités. Tais-toi donc, Maddoc, laisse tes conseils de coté, hypocrite.

▬ Si tu faisais cela, les gens se rendraient vite compte d'à quel point on gagne à te connaître. Je suis très sérieux, tu es quelqu'un de bien, Hinata, vraiment.

Oh oui, gentille, polie, sage, naïve, prêt à gober tous tes mensonges en te prenant pour quelqu'un prêt à l'aider. Une jolie princesse qui ne sait rien de toi et, si dieu le veut - ou n'importe qui d'autre d'ailleurs -, n'aura jamais l'occasion d'apprendre qui se cache derrière cette apparence ouverte et sympathique. Avec un peu de chance elle ne sera jamais mêlée à tes histoires.

▬ Et puis, déjà, tu es moins seule qu'avant. On a plutôt bien sympathisé, non ? Tiens, continua-t-il en attrapant un papier dans sa poche et en le tendant à la jeune fille, voilà mon numéro, au cas où l'envie de venir manger une glace te prend. C'est moi qui inviterai, je dois avouer que cela détend de discuter avec toi après le travail.



a whole life so lonely
and then you come and ease the pain
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MessageSujet: Re: Sur un banc, dans un parc [PV Hinata]   Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] Icon_minitimeMar 3 Juil - 9:58


Sur un banc, dans un parc [PV Hinata] 180226Sanstitre2
Mon regard se plongea de nouveau dans le sien, il chavirait déjà beaucoup moins. Je ne tanguais plus sur les côtés pour fuir, je n’en avais plus la force, je me sentais plutôt bien auprès de lui malgré que je ne le connaisse que depuis quelques minutes seulement. Il me parlait avec franchise, enfin, c’était ce que je voulais le plus au monde, je n’étais pas assez proche de lui pour en assurer mes mots, mais suffisamment pour accepter le numéro déposé sur un bout de papier. Je regardai longtemps cette petite feuille blanche barbouillait avec un stylo noir laissant entrevoir des chiffres les uns à côté des autres. Si je composais un jour ce numéro-là, j’étais sûre de tomber sur sa voix, sur cette personne. Il m’allait être difficile de l’appeler, puisque je n’avais pas de portable, peut-être que le téléphone de l’orphelinat allait pouvoir m’être enfin utile. Les autres orphelins risqueront certainement de me demander qui est cette personne que j’appel, et d’un sourire j’allais leur répondre : un ami. Je me sentais un peu plus forte, même si ma maladie restait toujours au fond de moi et me rongeait au plus profond de mon être. Psychologiquement, c’était déjà mieux. J’allais enfin me battre et me montrer à la hauteur. Être un peu plus comme Alexiel, fort et courageux. M’affirmer au sein de ma classe et de l’établissement où je vis. Ne plus me laisser abattre et attendre que cela passe, cela ne passe jamais de toute façon, comme si le temps s’arrêtait à ce moment-là. J’essuyai mes yeux légèrement humidifiés par l’histoire que j’avais contée à mon nouvel ami, utilisant pour cela le dos de ma main.

- Vous avez raison … Je tacherai de vous appelez, je vous aime bien ! Je viendrai vous voir un jour à votre boulot ! On ne sait jamais, peut-être que ma maladie fera des siennes !


Je venais de lui parler ouvertement de cette chose qui me ronge de l’intérieur, moi qui voulais le cacher à beaucoup de personnes, je venais de le répéter à un parfait inconnu que j’appréciai beaucoup. Alors qu’il devait me dissimuler bien des surprises, je lui faisais bien confiance. Naïve, j’étais naïve, mais heureuse. Pour l’instant, je souhaitai vivre au jour le jour et affronter mes erreurs plus tard. Je devais m’attendre à tout, je devais serrer les poings, me mordre les lèvres et devenir bien plus forte, telle était devenue mon but ! Mais avant, je reportai mon regard sur la petite montre accrochée à mon poignet, indiquant le moment de rebrousser chemin et de rentrer à mon lycée pour me montrer sur une nouvelle forme, une nouvelle moi beaucoup plus forte ! J’étais à la fois effrayée et excitée. Qu’allait-il se passer ?

-Cette fois-ci, je vais véritablement vous laisser. L’heure d’aller en cours a sonné et je n’ai pas vraiment envie d’être en retard. Au revoir et à bientôt !


Je sautai du banc, faisant virevolter ma jupe en courant. Alors que je venais de m’éloigner de quelques mètres, je me retournai vers mon nouvel ami, levant le bras haut pour lui faire signe, le sourire aux lèvres, impatiente de devenir quelqu’un d’autre. Je disparus derrière un arbre, rejoignant mes cours et mes camarades de classe.



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